Printemps
Cinq femmes dans l’abstraction géométrique
Exposition du jeudi 9 mars au samedi 1 avril 2017
Françoise Aubry, Martha Boto, Geneviève Claisse , Isabelle de Gouyon Matignon, Aracelis Ocante
Isabelle de Gouyon Matignon
Isabelle de Gouyon Matignon a commencé sa carrière en proposant des sculptures polygonales et géométriques, réduites le plus souvent à leurs seules structures en arêtes, ce qui peut évoquer les jeux de construction pour enfant. Se découpant librement dans l’espace, ces polygones ont un caractère très aérien, presque à la limite de l’immatérialité. Ils donnent l’impression de flotter dans l’air, leurs assises esquissant toujours un léger déséquilibre. Découvrant récemment les ressources de l’inox, Isabelle de Gouyon Matignon va imprimer à ses œuvres une nouvelle direction. Elle y voit la possibilité de faire presque disparaître l’œuvre dans la multiplicité des reflets dont elle est le théâtre. Ici commence une démarche foncièrement originale, car les fantasmagories vont envahir l’œuvre qui va se fragmenter pour répondre par réflexion aux objets ou aux paysages qui se trouvent dans le monde qui l’environne.
Fernand Fournier, Paris, Novembre 2013
Aracelis Ocante
“ Le graphisme occupe une place importante dans le travail d’Aracelis Ocante, et devient son champ d’action principal. La transformation obtenue sur une surface par la soustraction ou l’addition de bandes coupées, pliées ou sortant de leur support, crée un certain espace, souligné par la diversité des fonds et l’opposition des côtés. De ce geste délibéré, au sein de cet espace ordonné, par une délicate ciselure, nait un rythme vivant, un mouvement magique.”
Gaston Diehl, Critique d’art français
Françoise Aubry
Marqué Par l’ Op Art, mon travail joue sur l’ illusion d’optique et la possibilité de décaler la perception sur plusieurs plans.
Le Support, par la qualité de sa transparence, permet de diffuser la couleur de telle sorte qu’ elle semble apparaître à un endroit différent de celui où elle est posée.
Les couleurs semblent se croiser, en écho à la structure de la composition qui se présente soit sous forme de tableau à entrées multiples (Grand Dédale),soit à multiples plans( série Strates).
Ainsi , la combinaison entre couleur et transparence fait charnière entre la matière et son absence apparente,entre le Statique de la structure et la dynamique de la couleur via la lumière. Au delà de la perception optique et mentale immédiates se développent une infinités de points de vue.
Martha Boto
En 1956 , Martha Boto se rapproche rapidement des partisans de l’art concret et s’intègre à l’association Arte Nuevo.
Dans le cadre de ces rencontres elle fait la connaissance de Grêgorio Vanlanega; A partir de 1957 elle adhère au groupe A.N.F.A. (Artistes Non Figuratifs Argentins) et participe à de nombreuses manifestations d’art concret. Elle manifeste alors ses premières inquiétudes relatives à l’espace et élabore ses premiers mobiles en mouvement aléatoire.
Geneviève Claisse
Grâce à l’interdépendance habile des formes, un rythme, une profondeur de champ et une tension, apparaissent dans toutes les oeuvres que l’artiste consacre au cercle. Elle parvient à créer une forte impression de mouvement et de rotation, en particulier lorsque ses formes circulaires se superposent de manière à la fois originale et excentrique.
ARTICLES SUR L’ EXPOSITION :
http://les-ludiques.com/art-et-images/art-cinq-femmes-dans-l-abstraction/