Daniel de Spirt
Daniel de Spirt utilise les moyens de notre époque, tel l’altuglas (plaque translucide d’acrylique) déjà introduit par les Constructivistes Russes en 1935. Il réinvente des formes, édifie des colonnes, utilise des carrés, des losanges, des rectangles. Il peint en noir, en bleu, en rouge, en vert, en orange les tranches de ses créations. De l’art concret si on se réfère à la définition de l’artiste hollandais Theo van Doesburg, ami de Mondrian : Peinture concrète et non abstraite, parce que rien n’est plus concret, plus réel qu’une ligne, qu’une couleur, qu’une surface. Son dépouillement, l’économie des moyens employés et la pureté de son oeuvre l’apparentent à l’art minimaliste. Mais Daniel de Spirt atteint son objectif : Face à l’oeuvre, le spectateur en se déplaçant latéralement perçoit certains rapport de signes qui vont en disparaissant. A cet instant, seule l’ombre reste projetée sur le mur. C’est l’instant sublime de la transparence.
Une quête de l’absolu, une recherche de l’essentiel en matière d’esthétique.
Dominique del Boca
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