César Andrade est né en 1939 à Guarico au Venezuela.

Il étudie à l’École des Arts Plastiques de Barquisimeto au Venezuela. Après avoir été quelques temps professeur d’arts plastiques à Acarigua, il part visiter l’Europe en 1968 et s’installe finalement à Paris. Il y expose l’année suivante ses premiers « linigramas » qui constituent pour lui les premières études approfondies sur la ligne.

L’élément majeur de l’oeuvre d’Andrade se situe à l’extérieur de son oeuvre en elle-même : la lumière. Un éclairage direct, venant d’en face, ne permettrait pas d’en lire toute la profondeur. En dirigeant cet éclairage sur les côtés, on perçoit alors une image en négation qui double celle des éléments de surface : l’ombre. À ce moment là, la minceur quasi immatérielle du clou est complétée par son ombre et la vision de l’oeuvre est radicalement changée. La surface physique s’est évaporée, la localisation des matériaux brouillée, les reflets de couleurs se dispersent.

 

 

 

«Poète autant que musicien, il a le sens du rythme, le pouvoir de l’invention et de l’insolite. Il suggère grâce à ce labeur d’une infinie patience, ces miroitements au géométrisme varié que le regard parvient avec quel plaisir à déchiffrer comme d’heureuses constructions spirituelles.»

Gaston Diehl,
Paris, 1990

 

 

 

 

« Faire la découverte d’une oeuvre comme celle de l’artiste César Andrade est particulièrement réconfortante. Elle est réalisée avec le minimum de moyens, une mise en oeuvre rigoureuse, un langage épuré et efficace dans ces propos.

Contrairement à la plupart des artistes de sa génération, il a emprunté le chemin le plus long et le plus difficile de l’aventure de l’art : l’investigation d’un monde non référent dont la construction d’un nouveau langage plastique est le but. »

Carlos Cruz Diez 2010

 

 

La Galerie Nery Marino présente son nouvel espace de vente en ligne Ignorer