Sa jeunesse fut imprégnée des couleurs de sa ville natale et de la force d’une nature luxuriante. Du lac de Maracaibo, sa peinture puise les couleurs et les reflets. A l’âge de 23 ans, il choisit de partir pour la France où il s’inscrit à l’École du Louvre. Il y étudie les techniques utilisées dans les fresques antiques. A 32 ans, il bénéficie d’une reconnaissance précoce dans son pays natal, exposé la même année dans deux musées nationaux.
Wilmer Herrison a développé une technique fondée sur le trait et la couleur, la Fusion optique produisant des faux-semblants organisés en fonction d’un point de vue privilégié, évoluant à distance comme de près. Cette technique s’appuie sur la juxtaposition de touches de couleurs non mélangées sur la surface à peindre et sur la fusion optique, générant un effet de profondeur.
Une première série d’œuvres fut rassemblée en janvier 2010 dans l’exposition Pachamama, inaugurée à Venise et poursuivie au Venezuela. Une deuxième série d’œuvres a été exposée en Italie à partir de mai 2010 sous le nom de Serenissima. En 2017 il a participé au Carré Latin le rendez-vous parisien qui célèbre l’art latino-américain.