interférence

 

 

INTERFÉRENCES

28 janvier 2017 au 25 février 2017

Félicie D’Estienne D’Orves /  Rémi Tamburini / Pascal Dombis

 

 

« En mécanique ondulatoire, les interférences sont la combinaison de deux ondes susceptibles d’interagir. Ce phénomène apparaît souvent en optique avec les ondes lumineuses, mais il s’obtient également avec des ondes électromagnétiques d’autres longueurs d’onde, ou avec d’autres types d’ondes comme les ondes sonores. »

Les étoiles ne sont pas visibles à l’œil nu à la présence du soleil ; les télescopes optiques captent les radiofréquences des ondes et le spectre électromagnétique de l’univers peut alors être observé. Pour cet événement, nous ouvrons les portes à la science, et présentons des œuvres où recherche scientifique et technologique sont les mots clés de cette exploration :

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« Etalon Lumière » par Félicie D’Estienne D’Orves : La série Étalon lumière réintroduit l’idée de temps cosmique relatif aux rythmes naturels comme système de référence. Chaque étalon correspond à un objet du système solaire et suit le temps que la lumière met à parvenir à la Terre pour chacun d’eux. Soit ~ 8 minutes pour le Soleil, 2 à 15 minutes pour Vénus, 3 à 22 minutes pour Mars, 4 heures à 4 heures 30 pour Neptune…

 

 

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Néon Pulsar par Rémi Tamburini : Ces lignes de néons provenant de la même origine sont une ré-interprétation de l’étoile pulsar écrite sur la plaque pioneer. (« La plaque de Pioneer est une plaque sur laquelle un message pictural de l’humanité est gravé: un homme et une femme représentés nus, ainsi que plusieurs symboles fournissant des informations sur l’origine des sondes. Ce schéma sur la plaque répresente la position de la terre et permet de situer le système solaire dans la galaxie

 

 

 

Post-Digital Mirroir détail pascal Dombis

« Post-Digital Mirroir » par Pascal Dombis : « … Les nouvelles technologies dans leur usage artistique créent le fractal, le rhizome et le mouvement de et dans l’image. On est donc passé des facettes d’un réel en abîme propre aux miroirs, à un «épiderme» feuilleté d’images. Un panoptisme de l’interface et de l’artefact, où la topologie courbe peut surgir d’un épiderme apparemment ordonné géométriquement, dans un baroque minimaliste fait d’une fluidité structurale et de trajets visuels infinis. Entre Alice qui traverse les miroirs et Icare aspiré par l’infini du ciel et des trajets, le monochrome du modernisme ressurgit soudain dans cette pièce de multiples monochromes numériques superposés pour recréer «un post -digital mirror» lumineux, vidé de toute chair. Mais dans cette nouvelle «folie du voir» la distance conditionne l’accès à une indétermination sans frontière, une quatrième dimension qui ouvre sur une esthétique du temps éphémère et stratifié…
Extrait de « Un nouveau régime des images » par Christine Buci-Glucksman »

La Galerie Nery Marino présente son nouvel espace de vente en ligne Ignorer